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Arreter d'être susceptible psychologue Paris 9

Comment arrêter d'être susceptible?

Comment arrêter d'être susceptible?

 

      Qu’il est difficile de ne pas froisser un susceptible ! À Paris comme partout sur cette Terre, si on croise son chemin, attention au poids de notre parole!

 

       Une personne susceptible se vexera à la moindre remarque, même si ce que vous dites n’est pas négatif ! Il suffit qu’elle y aille de interprétation pour y voir quelque chose d'offensant, laissant l'interlocuteur perplexe. Les critiques, remarques etc. sont des avis que l'on reçoit des autres. Evidemment, personne n'est pas parfait et chacun a son opinion. En outre, il nous arrive à tous de faire des erreurs desquelles nous apprenons pour nous améliorer. Hormis certaines réflexions qui se veulent sadiques et dont il est important de se protéger, nous ne devrions pas nous vexer suite à une simple remarque, même si certaines sont parfois difficiles à entendre. L'idée est d'apprendre à passer au dessus de notre orgueil, d'entendre les désaccords et avis différents pour progresser, accepter que l'autre ne soit pas toujours du même avis. En somme, lâcher prise sur ce qui est différent de ce que nous pensons, passer à autre chose en évitant de ruminer les propos reçus ou entendus.

 

      Les étonnantes attitudes des personnes susceptibles donnent souvent l'impression que l'on a "raté un épisode", notamment certaines réactions disproportionnées. Pourquoi une critique nous vexe-t-elle ? Parce qu’elle nous touche. Mais pourquoi nous touche-t-elle ? Une des hypothèses est que l’image que nous nous faisons de nous-même prend forme en partie au travers du regard des autres (plutôt de la parole de l'autre), ainsi lorsqu’une personne pointe du doigt une partie de nous ou une chose qui ne va pas, l’image positive que nous nous faisions de nous se déconstruit au profit d'une image négative. Mais pourquoi la parole de l'autre a-t-elle une telle influence auprès d'une personnes susceptible ? 

Si le susceptible avait une bonne estime de lui-même, se vexerait-il à la moindre réflexion qu’on lui fait ?

En effet, on peut partir du principe qu’un être qui a confiance en lui ne se vexe pas lorsqu’une personne lui fait une remarque, justement parce qu’il sait qu'il ne peut être parfait et plaire à tous. De plus, il accorde une importance mesurée aux remarques et aux critiques. S’il sait que l’autre se trompe, et le critique à tort, grand bien lui fasse ! Il ne se sent pas concerné, et au contraire va en sourire, ne prenant pas les remarques de l’autre au sérieux. Si au contraire, l’autre lui fait une remarque constructive, il saura se remettre en question pour tirer profit de ce que l’autre peut lui apprendre de lui, sans pour autant trop se remettre en question et douter de soi.

 

      Les susceptibles sont donc très souvent des personnes en manque de confiance, et d’estime d’eux. Cela suit une certaine logique : une personne qui se dévalue et est dévaluée par les autres voit une fausse image d’elle se renforcer, laissant alors le juge intérieur tyrannisant se réveiller.

D’ailleurs, certains individus susceptibles auront moins de problèmes à accepter la critique venant de l’un de leurs proches car ces derniers les tiennent en estime, et par conséquent les acceptent et les aiment tels qu'ils sont. Car, oui, ne s’agit-il pas d’amour ? De qui le susceptible a-t-il peur de perdre l’amour ? Est-ce de l’autre ou de lui-même ?

 

      Par la demande sous-jacente d’amour, certaines remarques sont vécues comme des vexations. Néanmois, avec du recul, le susceptible verra que la personne l’aime malgré tout. Une critique de la part d'un proche sonne comme une remarque constructive, faite pour son bien, pour le faire avancer et rendre meilleur. En revanche, la critique d’une personne en dehors de ce cercle est souvent mal reçue, elle n’est pas la bienvenue. La personne susceptible se ferme sur elle-même, boude et se vexe, le mal est fait ! Cette remarque peut même déconstruire l’image positive que la personne a d’elle-même, il peut la ruminer, la ressasser en boucle.

 

      Nous pensons souvent qu’une personne trop narcissique se croit supérieure à tout le monde et estime donc qu’elle mérite un traitement de faveur par rapport aux autres, ce qui peut aussi la rendre susceptible.

Qu’on lui refuse quelque chose qu’elle a demandé, qu’on soit en désaccord avec elle sur une chose va la blesser.

 

      Finalement, le narcissique a t-il uniquement une image valorisée de lui-même ou est-ce qu’une personne qui manque de confiance n’est pas également narcissique dès lors qu’elle accorde trop d’importance à son image ?

 

      En effet, le narcissique s’identifie trop à son image, donc le fait qu’une personne la remette en cause le touche, le vexe et le déconstruit. 

 

     Pour les susceptibles, la moindre remarque atteint leur identité. Une parole suffit à troubler la valeur qu'ils s'accordent. 

 

     C’est souvent lorsqu’on appuie là ou ça fait mal que la personne se vexe. Si on se reproche d’être timide (voir l'article) par exemple, le fait qu’une personne nous le fasse remarquer peut nous blesser certainement parce que nous nous le reprochons déjà. Finalement, ne seraient-ce pas les auto-reproches qui seraient bien plus douloureux que les remarques venant de l'extérieur ?

 

De plus, le fait de se rendre compte que nous n’arrivons pas à dissimuler notre réaction peut encore plus nous heurter. Ainsi, la remarque ne fait que renforcer la tyrannie d’un juge intérieur prêt à faire feu de tout bois pour mieux nous faire du mal. Ce que révèle ainsi le susceptible dans les tourments qu’il s’inflige par le biais de la parole de l’autre, c’est donc avant tout sa capacité à se faire du mal lui-même, à se maltraiter.

Car ne nous méprenons pas, il s’agit bien ici de tyrannie, tant pour la personne qui souffre de sa susceptibilité que pour son entourage. Celles et ceux qui fréquentent des personnes susceptibles savent bien à quel point elles doivent marcher sur des œufs. Le susceptible peut ainsi, sans le vouloir, museler son entourage qui doit prendre des pincettes et bien choisir ses mots : tout faire pour ne pas le vexer.

 

     Ainsi, la susceptibilité peut devenir pathologique. Nous parlons souvent de susceptibilité maladive ou d’hyper-susceptibilité mais le terme de susceptibilité se suffit à lui-même pour traduire la souffrance qu’elle peut engendrer.

 

     Quand notre susceptibilité contamine nos relations de couple, nos relations amicales ou encore au travail ; lorsqu’il devient dur d’avancer, que notre susceptibilité nous freine dans notre vie, il est recommandé d’agir, de trouver des solutions pour combattre cette susceptibilité. Où que vous soyez, à Paris ou ailleurs, nous avons des solutions pour désamorcer ce tyran intérieur.

 

     C’est ici que les outils de la psychanalyse (psychothérapie avec psychanalyste ou psychanalyse) peuvent s’avérer particulièrement efficaces pour soigner notre susceptibilité. La psychanalyse permet de régler directement ce que cache la susceptibilité, notre manque de confiance en nous, notre manque d’estime. Par dessus tout, elle nous donne l'opportunité de mieux nous connaître pour être ainsi moins dépendant des paroles des autres. En connaissant d’avantage nos désirs, la psychanalyse nous permet d’accorder une importance mesurée à notre image, à ce que pensent ou peuvent penser les autres.

 

     Grâce aux libres associations, la méthode de la psychanalyse, la susceptibilité finit par disparaître dans une cure. En effet, en parlant nos pensées librement, sans les censurer, l'origine de notre susceptibilité finit par nous apparaître clairement (au bout d’un temps, différent pour chaque personne). Une fois les nœuds dénoués, le psychanalysant peut enfin commencer à vivre plus librement, détaché de son mal-être qui n’a plus de raison d’exister.

 

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