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Psychologue pour addiction à Paris 9

Comment soigner une addiction, une dépendance - à Paris 9

Comment soigner une addiction, une dépendance - à Paris 9

 

     Si nous devions établir la définition de l’addiction, nous pourrions la comparer à un amour destructeur. Nous tombons sous le charme d’un produit (additif) que l’on rencontre un jour. Son charme nous envoûte tout comme une personne peut le faire.

 

       Puis, on l’invite à nouveau dans sa vie pour apprendre à mieux le connaître et parce qu’on en a apprécié le goût, le moment, les effets. Le temps passe. Sa présence devient de plus en plus désirée, recherchée. L’objet devient addiction, dépendance. Il devient indispensable pour se sentir mieux, surtout quand nos démons sortent de l’ombre. L’objet de dépendance nous redonne le sourire, un sourire qui se ternit, car une fois totalement épris, dépendant, soumis à l’additif, ce sourire n’est plus qu’une façade, celle de la souffrance. L’addiction, comme un amant possessif, nous veut pour elle seule. Elle nous éloigne de nos amis, de notre famille, de notre travail. Nous tient à l’écart du monde.

 


      L’impression que sa présence nous est nécessaire grandit. On pense qu’elle permet de s’évader et de prendre congé de la réalité. Persuadé du bénéfice qu’elle nous apporte, de son utilité et même de sa nécessité, nous lui vouons une confiance totale. Plus qu’installée, l’addiction devient une partenaire de vie avec qui tout est partagé.
Ce n’est qu’une fois que des conflits apparaissent, entre "elle" et nous que les turbulences commencent. Il devient possible d’entrouvrir les yeux. Le tableau est parfois difficile à lire. Cependant, nous finissons par accepter de voir que la relation est néfaste et destructrice. Le plus dur est alors à venir. L’histoire se complique. Nous pouvons ressentir l’envie et le besoin de s’en séparer pour notre bien voire notre survie, mais ce n’est pas simple. Des liens se sont formés, des habitudes se sont installées et sont dures à déloger.

 

       Une personne "addict", "accro" dans le vocabulaire populaire, ne peut se sevrer seule.
Néanmoins, la certitude que cette séparation est nécessaire à notre bien-être constitue une prise de conscience qui aide à franchir le pas. La période de sevrage, selon le produit auquel nous sommes dépendant et selon chacun, varie en temps et en difficulté. Elle peut être plus ou moins longue, éprouvante, effrayante, libératrice. L’objet de dépendance manque, l’envie de consommer est toujours présente voire omniprésente. Nos problèmes nous semblent insurmontables, amplifiés, nos capacités à y arriver sont amoindries par l’état de manque, qui est une épreuve autant pour le corps que pour l’esprit. La variabilité des effets du sevrage est très importante, à l’image de la variabilité entre chaque individu.

 


      Les douleurs psychiques ne sont pas les seules laissées en souvenir. L’addiction peut également attaquer le corps. Tremblements, nausées, céphalées, sueurs, palpitations. Nos défenses immunitaires sont bouleversées car elles ont été mises à très rude épreuve. On devient alors plus fragile et plus fréquemment sujet à des maladies. Elles ne sont pas graves mais reflètent l’ampleur des dégâts qu’a causé cette relation mortifère.



Triste définition..


      Cette sensation d’impuissance face à une chose aussi futile qu’une cigarette, un joint de cannabis, une carte chance à gratter, un loto, un verre de Whisky, des jeux-vidéos ou encore des médicaments, comment peut-elle prendre le pouvoir sur nous ?

 

        Tout est question de plaisir, de jouissance et de… désir ! C’est ainsi que l’addiction utilise sa force de séduction pour mettre l’homme à genou, pour nous consumer. Nous pensons consommer, être encore maître de sa consommation mais, en vérité, qui consomme qui ? Ne serait-ce pas plutôt la substance qui consumerait notre corps, notre désir, notre vie ?

 

 

Comment vaincre l’addiction à Paris ou ailleurs ?


       Quoi qu’il en soit, chaque homme fait des choix, des choses qu’il regrette, et d’autres qui le rendent fier. Chaque toxicomane, comme notre langue le décrit, un homme dépendant à un toxique, peut décider de sortir de sa dépendance et de sa souffrance.


       Pour ces personnes courageuses, il existe plusieurs solutions notamment les services d’appels mis en place par l’état (Drogue Info Service, Joueurs Info Service, Tabac Info Service…). Parler anonymement lorsqu’on en ressent le besoin peut permettre de trouver un certain apaisement. Néanmoins, il est momentané et ne peut suffire à se soigner sur le long-terme.


       Décider d'être interné dans un centre d’addictologie (il en existe plus d'une dizaine à Paris et davantage en région parisienne) représente une solution pour ceux qui en ont le courage. Cette alternative offre aux personnes souffrant de leur addiction l’occasion de prendre une réelle distance avec l’objet de leur souffrance. Ce genre d’internement permet un sevrage plus ou moins radical grâce à l’isolement et offre un contact avec d’autres sujets en souffrance. C’est un lieu à part, loin de tous les jugements sociétaux. Cependant, une fois sorti de ce havre de paix, de ce lieu hors temps, il n’est pas rare que le combat reprenne et que la guerre se déclare à nouveau… Comment donc soigner une addiction, une dépendance de manière durable ?

 


Traitement de la dépendance

 

       De même, de nombreux adjuvants sont également proposés par le corps médical pour trouver une sorte de substitut à l’objet de l’addiction. Nous les appelons souvent les produits de substitution (méthadone, buprénorphine…), ou encore les pastilles de sevrage pour les substances additives (ex : les pastilles pour arrêter de fumer). Comme leur nom l’indique, ces molécules ne soignent pas l’addiction mais la substituent.
Par ailleurs, nombreux médecins prescrivent des anxiolytiques et des antidépresseurs. S’ils ne permettent pas de soigner l’addiction mais bien encore une fois, de lui trouver un substitut, tant de l’objet que du symptôme, ils nous indiquent très clairement le lien de l’addiction avec l’angoisse et la souffrance psychique.

 


Entreprendre une psychothérapie pour soigner une addiction.

 

       De la même manière, en utilisant les effets de la suggestion liés au transfert, les psychothérapies avec psychothérapeute vont également permettre de substituer un autre symptôme ou un autre comportement à l’addiction. Par exemple, une thérapie pour une personne alcoolique peut tenter de remplacer le besoin d’alcool par des exercices de méditation. Toute psychothérapie avec psychothérapeute ne permet donc pas de soigner l'addiction mais permet de trouver un comportement ou un symptôme de substitution qui viendra se substituer au premier objet: au lieu d'être obsédé par un produit, un patient pourra par exemple être obsédé par son travail, par une personne, par des exercice (etc...) à la fin de ce type de psychothérapie.


      Alors, le traitement avéré le plus efficace pour soigner l'addiction, à Paris et partout en France, est la psychothérapie avec psychanalyste ou la psychanalyse. Elles permettent d’éliminer les symptômes en traitant les racines de l’addiction pour une guérison durable.

En effet, une addiction est toujours l’expression d’un problème autre, antérieur (une rupture amoureuse difficile, un manque ou un excès d’attention et d'amour des parents, un trouble de la personnalité ou du comportement, un décès, un traumatisme…) qui va pousser le sujet à agir de manière abusive, excessive dans l'espoir de faire taire cette souffrance produite par un antécédent et compenser le manque. En effet, l’addiction révèle un rapport problématique au manque (privation, frustration…).

 

       En ce sens, la psychanalyse ou la psychothérapie soignera le patient. En traitant la souffrance engendrée par le conflit intrapsychique, elle traitera également le rapport de l’être à son additif, son regard change. Bien sûr, la cure psychanalytique est plus longue que les autres alternatives ci-dessus évoquées, mais les patients et les psychanalysants qui ont pu la traverser peuvent aujourd’hui témoigner très clairement de son efficience et de sa durabilité.

 

       Une fois sorti de sa psychanalyse, le sujet ne ressent plus le besoin de consommer, il assume son manque et peut ainsi s'engager dans sa vie avec la responsabilité de son existence et de son désir.

 

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