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Troubles du sommeil psychologue Paris

Comment bien dormir à Paris 10 ?

Comment bien dormir à Paris 10 ?

 

      Le sommeil, fonction vitale de l’Homme, fascine, interroge de par son universalité. Si le nombre d’heures de sommeil par nuit nécessaire à un bon fonctionnement physique et psychique varie d’un individu à un autre, il n’en demeure pas moins que dormir est essentiel pour tout un chacun. Pendant le sommeil, le cerveau se régénère et consolide les apprentissages réalisés au cours de la journée. Chaque individu passe plus de 35% de sa vie à dormir, c’est pourquoi depuis plusieurs décennies, bon nombre de spécialistes s’intéressent aux activités cérébrales pendant cette période de repos supposé. Si pendant longtemps nous avons pensé que le cerveau opérait une mise en veille pendant le sommeil, aujourd’hui les perspectives à ce sujet en sont toutes autres. Pour mieux comprendre ce processus, il faut noter que le sommeil est composé de trois périodes : le sommeil lent léger durant lequel se produit l’endormissement, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal qui constitue un état proche de l’éveil. Pendant ces deux derniers types de sommeil, l’individu s’adonne à des activités inconscientes telles que la rêverie. Tout comme le sommeil, chaque nuit, une vie inconsciente faite de rêves et de cauchemars s’organise. Si les personnes se rappellent plus ou moins de leurs rêves, nous en faisons en moyenne cinq différents chaque nuit. L’étrangeté qui émane du rêve en constitue toute la richesse et l’intérêt. Plusieurs siècles auparavant, quand la religion était au cœur du fonctionnement de la vie, on considérait les rêves comme des messages divins. Depuis le milieu du XIXème siècle, l’intérêt pour les rêves et leur fonction sont remis sur le devant de la scène par les psychanalystes qui les considèrent comme des messages ou comme l’expression de l’inconscient du sujet rêveur.

 

            Comment la psychothérapie avec psychanalyste ou la psychanalyse elle-même peuvent aider un individu à mieux dormir ? Avant toute chose, il est nécessaire pour bien appréhender cette notion d’en dresser son évolution historique. C’est en 1900 que Freud publie son ouvrage L’Interprétation des rêves qui scelle la création de la psychanalyse. Freud parle du rêve comme d’une « voie d’accès royale à l’inconscient ». La notion de rêve est étroitement liée à celle d’inconscient. Dans l’inconscient, Freud distingue deux contenus : un contenu manifeste, qu’on peut qualifier de conscient, puis un contenu latent, inconscient. Entre les deux se trouve ce que l’on nomme la censure. Elle agit comme un couvercle qui empêche l’émergence d’idées inavouables provenant de l’inconscient en direction de la conscience. Pendant la nuit et plus particulièrement pendant la rêverie, l’effet de la censure est abaissé et laisse plus facilement les pensées inconscientes pénétrer la conscience. Le contenu manifeste, qui correspond alors à ce que retient le rêveur au réveil, à ce qui fait trace, traduit l’émergence d’un contenu inconscient qui apparaît de façon masquée, détournée, déguisée. Le contenu latent représente quant à lui la véritable signification du rêve en lien direct avec les mouvements inconscients. La fonction du rêve revient alors à faire subir des transformations au contenu latent pour le rendre manifeste. Le souvenir que nous laisse la rêverie au réveil nous amène au conscient du contenu psychique refoulé, le rendant alors exploitable. Le rêve vient directement de notre refoulé faisant fi de tout souci de morale. Il a une fonction psychologique en ce sens où il n’est pas un élément aléatoire et désorganisé, mais au contraire est le reflet d’angoisses internes qui animent le rêveur. Au début du XXème siècle, Adler vient contrer l’imaginaire collectif qui consistait à maintenir l’idée que le rêve est une création tournée vers l’avenir et aurait une fonction prémonitoire. Selon lui, le rêve correspond à la réalisation d’un désir de puissance et est constitutif d’un élément du passé plus ou moins proche : il est fréquent de rêver de ce qui s’est produit durant notre journée, nous rejouons ainsi les ressentis éprouvés de façon détournée. Le réveil qui vient mettre un terme au rêve ou au cauchemar traduit une irruption brutale du conscient dans le contenu préconscient du rêve. Il vient censurer et faire taire les désirs trop importants qui émergeaient jusqu’à lors pendant le rêve. Ainsi, le rêve est non pas une manifestation de quelque chose de surnaturel, d’un monde invisible, insaisissable mais l’expression de mouvements psychiques internes propres au rêveur lui-même et de sa vie fantasmatique.  

            Le rôle du psychanalyste à Paris comme partout ailleurs est d’amener à créer des chaines associatives pour rebondir sur le contenu manifeste du rêve et en particulier sur les petits détails semblant de prime abord anodins. Pour ce faire, la méthode psychothérapeutique des libres associations est adéquate puisque le rêve traduit l’inconscient du sujet. C’est par l’interaction entre le rêveur qui relate son rêve avec le plus de détails possibles et le psychanalyste qui écoute activement que des pistes de réflexion peuvent émerger. C’est cette interaction qui permet d’entrevoir des pistes d’interprétation. Seulement quelques-unes d’entre elles ont du sens pour le rêveur pour lequel des émotions particulières sont convoquées. Ce sont des associations de souvenirs ou d’idées, mobilisées par les relances de l’analyste qui fournit un fils de lecture du rêve sans en donner une vérité absolue et fixée. C’est par amplification de ces éléments que sont amenées dans la conscience d’autres productions psychiques adjointes. L’interprétation des rêves, tout comme celle des dessins d’enfant est à appréhender avec beaucoup de précaution et ne doit en aucun cas donner lieu à des interprétations isolées, sorties du contexte de la cure psychanalytique. Le rêve n’est qu’un outil parmi d’autres permettant au psychothérapeute d’appréhender le psychisme de l’analysé.

            Au-delà des rêves et des cauchemars, on retrouve, surtout chez les jeunes enfants habitant à Paris ou partout ailleurs dans le monde, des difficultés d’endormissement. Freud lie ces angoisses aux angoisses de séparation et de mort. En effet, au jeune âge, l’absence ou plutôt la non-présence d’un objet ou d’un individu dans le champ de vision est assimilé à une absence totale, comme la mort de cet élément qui n’est pas présent physiquement. Le bébé ne naît pas en ayant conscience de la permanence de l’objet, cette capacité s’acquiert à la fin de la première année de vie. Il est conseillé pour colmater ces angoisses de séparation d’offrir à l’enfant une peluche, un vêtement ou tout autre objet pouvant jouer la fonction d’objet transitionnel : il permet de symboliser l’absence et dans un même temps de créer un pont entre les parents et le monde extérieur. Si ces difficultés persistent avec le temps, il peut être bénéfique de proposer à l’enfant en détresse un lieu stable et contenant comme celui qu’offre la psychothérapie pour poser ces éprouvés anxiogènes, de séparation notamment.

            Comment bien dormir ? De façon plus globale, pour bien dormir il est essentiel de se décharger des angoisses qui mettent l’individu en souffrance ou en difficulté, l’empêchant ainsi de faire taire ces mouvements internes au moment de l’endormissement. Si pendant ce moment le cerveau n’opère pas une mise en veille comme on a eu tendance à le croire pendant très longtemps, il est toutefois nécessaire que les mouvements psychiques soient diminués pour trouver le sommeil. Entreprendre une cure psychanalytique peut permettre de faire taire ou de diminuer les cauchemars en fréquence et/ou en intensité. En effet, la psychanalyse a pour fonction de contenir et de surpasser les angoisses. De fait, ne plus faire de cauchemars peut être un bon moyen de mieux dormir d’une part mais également de mieux s’endormir puisque la disparition de ces cauchemars peut également faire disparaître l’appréhension au moment de s’endormir.

 

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Trouble du sommeil

 

Capucine Weinling

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