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Quels sont les causes de l'anxiété sociale à Paris 75010 ?

Comment soigner la phobie sociale à Paris 10 ?

Comment guérir de l'anxiété sociale ?

 Claire du Parquet

 

   Avoir peur de passer un oral ou encore être angoissé à l’idée de passer un entretien d’embauche peut arriver à tout le monde. Qui n’a jamais été stressé lors de ces moments-là ? Il ne peut y avoir que les prétentieux pour pouvoir affirmer cela. 
Certains sont timides et ont peur de parler en public, d’autres appréhendent de ne pas être à la hauteur et vont se mettre une plus forte pression, d’autres ont peur de perdre leurs moyens et vont commencer à se tourmenter à l’avance, chacun a donc ses raisons de se stresser.

Il n’y a pas de honte à cela. A l’approche d’une prise de parole en public, nous sommes nombreux à passer par là, que ce soit à Paris comme dans n’importe quelle ville du monde. Chacun a ses raisons d’appréhender, elles sont propres à chacun. Cependant, la frontière est mince entre de la timidité excessive par exemple, et la phobie sociale, qui elle, est un réel handicap pour la personne qui en est victime.

   Les phobiques sociaux, généralement, vont avoir peur de prendre la parole en public, parfois par peur du jugement des autres, qui peut être lié à la peur d’être jugé, ou alors cela peut être la peur de la confrontation aux autres, lors d’une dispute par exemple, ce qui va amener la personne à fuir l’autre avant de risquer quel conflit que ce soit.

Vivre ainsi provoque inévitablement de la souffrance qui va s’additionner à de nombreuses questions à force que la personne rumine : Pourquoi ai-je autant de mal avec les autres ? Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Pourquoi est-ce si difficile d’aller vers les autres ? Elle/lui n’a aucun souci pour aller vers l’autre, il fait ça avec tant d’aisance, pourquoi pas moi ? Comment se fait-il que je sois la seule à être si mal à l’aise à l’oral ?

Et dès qu’une situation qui nous angoisse se produit, nous retournons dans le cercle vicieux de notre phobie qui va à nouveau nous assaillir de questions mais cette fois-ci elles prendront une tournure totalement différente : Qu’a-t-elle à me regarder ainsi ? Oh non, ça y’est, je commence à rougir, est-ce que cela se voit ? Cela va bien amuser mes collègues s’ils le voient. Comment abréger cet enfer ? Je veux rentrer chez moi, loin de Paris et de toutes ces sources d’angoisse.

   Cette invasion de questions nous empêche totalement de réfléchir sainement, c’est une sorte d’instinct de survie qui prend le dessus sur nous, enfin, c’est ce que nous pensons, mais en réalité, il s’agit bien de notre phobie sociale qui prend le contrôle sur notre propre personne.

   Vivre autant d’ascenseurs émotionnels dans une vie est quelque chose d’éreintant. Nous passons par la colère contre soi-même, la culpabilisation, la peur, des états de stress interminables. Nos émotions sont mises à mal, elles sont sans cesse torturées, tout comme l’est notre esprit qui ne demande qu’une chose, un cessez-le-feu. Jour après jours cette phobie sociale nous suit, nous épuise, nous déconnecte du monde qui nous entoure mais nous semble si éloigné. D’autant plus qu’elle nous fige, nous aliène et empêche tout épanouissement personnel, tant dans nos relations aux autres que dans notre travail ou nos études.

   Lorsque l’on se rend compte que sa phobie sociale n’est pas un simple excès de timidité ou un comportement associable, il faut réfléchir à comment me débarrasser de cette phobie, car oui, une phobie n’est pas encrée en nous à vie, il existe des moyens de la détruire pour mieux vivre.

C’est en ce sens-là que la psychanalyse avec psychothérapeute ou psychanalyste s’avère être très efficace. Elle utilise une méthode, appelée méthode des libres associations qui permet au patient de parler, d’exprimer ses pensées, sans les réprimer, sans les censurer car il sait pertinemment que le psychothérapeute ou psychanalyste n’est pas là pour juger son patient mais pour l’aider à avancer dans sa thérapie, et donc dans sa guérison. Plus le patient va parler des choses qui lui viennent à l’esprit sans qu’il ne les contrôle, juste en exprimant ce qui lui vient, plus il va remonter le fleuve de son inconscient. C’est ainsi que petit à petit, il va mettre le doigt sur les réels événements ou moments marquants qui sont à l’origine de sa phobie sociale. Une phobie peut très bien être déclenchée par un événement traumatique que notre inconscient choisira d’essayer de renier, pour parvenir à oublier cette cause de souffrance, mais le mal sera néanmoins fait.

   Une fois que le patient a découvert l’origine de sa phobie, qu’elle est devenue totalement consciente, celle-ci n’a plus de raison de continuer de tourmenter la personne qui en est définitivement libérée. Lorsque l’origine de l’un des troubles psychologiques ou physiques devient consciente, il ne peut plus titiller notre esprit et nous tourmenter.

D’où l’efficience de la psychanalyse avec psychothérapeute ou psychanalyste. C’est grâce à elle que le patient pourra s’épanouir dans sa vie, libéré de ces chaines que sont les symptômes de la phobie sociale.

 

Comment soigner la phobie sociale à Paris 10

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