Syllogomanie ou manie de tout garder, trouver un psychologue à Paris 9 pour s’en sortir ?

 

La syllogomanie ou la manie de tout garder est un symptôme que l’on peut retrouver très régulièrement dans la névrose obsessionnelle. En effet, cette névrose découverte par Freud se structure précisément sur un désir inconscient de rétention qui se manifeste, de plusieurs manières, dans la rétention des sentiments, des émotions, du plaisir et bien sûr, des objets.

 

Cette manie de tout garder, la syllogomanie, est le plus souvent minimisée, considérée comme une habitude comme une autre, voir comme un trait de caractère. Selon les multiples formes que peuvent prendre cette manie de tout garder, elle sera tantôt banalisée comme une tendance à collectionner, comme une manière de ne pas gaspiller ou encore comme une façon d’être prévoyant en gardant des objets qui seront utiles plus tard.

 

Or ces minimisations masquent un véritable conflit intérieur qui pourra s’amplifier avec le temps. En effet, s’il faut l’équivalent d’un placard pour accumuler les objets dont l’être n’arrive pas à se débarrasser, il faudra bientôt une cave, une pièce entière d’un appartement voire même l’ensemble de ce dernier. Certaines personnes par exemples finissent par vivre dans un lieu tellement encombré qu’on peut voir se dessiner un chemin entre les objets accumulés, tel un tunnel dans une montagne de détritus qui peut aller du lit au canapé et de celui-ci à la porte d’entrée.

 

S’accompagnant souvent d’un abandon de l’hygiène corporelle et d’une forme d’isolement plus ou moins important, il est important de noter que celui qui se laisse aller à une telle déchéance peut malgré tout continuer de minimiser ses difficultés. Aussi, ce symptôme s’avère finalement plus douloureux pour l’entourage qui se retrouve démunit face à une telle déchéance de celui ou de celle qu’ils aiment : comment une personne peut-elle se soigner de son symptôme, aussi envahissant soit-il, si elle ne reconnait pas la gravité de ce dernier, si elle ne cesse systématiquement de le minimiser ?

 

C’est l’une des difficultés les plus grande dans la prise en charge de la syllogomanie, cette tendance par laquelle celui qui en souffre, et fait souffrir à son insu ceux qu’il aime, ne cesse de se voiler la face sur la dimension pathologique de cette manie de tout garder.

 

S’il peut arriver que celui qui souffre de syllogomanie sollicite de lui-même l’aide d’un psychothérapeute, il est tout de même plus courant que la prise de rendez-vous avec un psychologue se fasse après l’intervention d’un être cher, notamment quand cette dernière menace de rompre la relation. Comme un électrochoc qui peut faire vaciller le mensonge dans lequel celui qui souffre ne cesse de s’enferrer, l’intervention d’un proche peut parfois susciter le désir de soigner ce symptôme encombrant.

 

Car la syllogomanie ou la manie de garder n’est pas une fatalité : elle se soigne grâce à la méthode psychanalytique, soit avec un psychanalyste, peu importe qu’il soit psychologue ou psychiatre de formation. En effet, grâce à la méthode des libres associations, celui qui souffre de cette manie pourra petit à petit découvrir la fonction que joue pour lui cette tendance à tout garder.

 

Ainsi, si vous souffrez de syllogomanie ou manie de tout garder ou si vous connaissez quelqu’un qui en souffre, n’hésitez pas à me contacter directement ou à prendre rendez-vous sur doctolib.