Trouver un psychologue remboursé par la sécurité sociale à Paris 75009

 

Depuis quelques jours, le gouvernement français s’apprête à rembourser quelques consultations chez le psychologue, à Paris et partout en France. D’un certain point de vue, cette mesure peut sembler constituer une avancée mais d’un autre point de vue, plus clinique, le remboursement de quelques séances est problématique pour la logique du soin. Entre l’idée de trouver un psychologue remboursé par la sécurité sociale pour un nombre limité de sept séances et l’idée, tout aussi absurde, de rencontrer un psychologue dont le prix des séances est incompatible avec la réalité, il y a une alternative possible qui permet de protéger la clinique de ces deux impasses logiques.

 

D’un côté, le règlement des séances à un tarif fixe, de 50 ou 70 euros par exemple dans une ville comme Paris, est une impasse logique dans la mesure où seule une partie infime de la population peut se permettre de se soigner. Et pour cause, un travail psychothérapeutique, comme son nom l’indique, n’est pas une activité qu’il s’agit de prendre à la légère en faisant par exemple un ou deux rendez-vous mensuels. C’est un véritable investissement qui vise à soigner ce qui fait souffrir et ainsi, à changer sa vie : c’est un véritable travail qui nécessite donc des rendez-vous réguliers pour que celui-ci puisse porter ses fruits. Or si un travail sérieux nécessite plusieurs rendez-vous hebdomadaires, il est évident que le tarif fixe du psychologue constitue un empêchement pour de nombreuses personnes.

 

D’un autre côté, le remboursement de 7 séances par la sécurité sociale est également une impasse logique : au-delà de la problématique clinique qui consiste à rembourser un travail qui met en jeu la responsabilité et le désir de l’être, cette mesure démagogique mène finalement au même paradoxe que précédemment. En effet, après une ou deux semaines de traitement remboursé, les séances sont à nouveau à régler au tarif du psychologue.

 

Or à ce jour, aucun clinicien n’a vu une psychothérapie produire des résultats solides en 7 séances. Et contrairement à un fantasme de toute puissance qui consisterait à penser qu’il faut un nombre limité de séance pour se soigner, les données cliniques mettent plutôt en évidence qu’une psychothérapie nécessite plusieurs mois de traitement, voire plusieurs années. En effet, si les bénéfices du traitement sont repérables dès le commencement, et heureusement, il faut bien plus d’une ou deux semaines pour que le travail psychothérapeutique puisse porter des fruits à long termes, c’est-à-dire pour que les résultats du traitement soient durables dans le temps.

 

Cette remarque clinique concerne bien évidement une psychothérapie, soit un traitement psychique qui vise à soigner les symptômes qui font souffrir l’être et non pas un traitement bref qui produit des effets tout aussi éphémères et qui supposent alors que le patient, n’ayant pas régler véritablement ce qui le faisait souffrir, rencontre un psy tous les ans ou tous les six mois.

 

Alors, quelle alternative clinique au tarif fixe des consultations ou au remboursement de quelques séances chez le psychologue par la sécurité sociale ?

 

Cette difficulté clinique a été tranchée il y plus de trente ans par un psychanalyste, Fernando de Amorim, qui a proposé que le prix des séances de psychothérapie varie en fonction des possibilités de chacun.

 

Au contraire d’une rigidité du prix qui rend la psychothérapie inaccessible à une grande partie de la population, le docteur de Amorim a mis en place à Paris 75009 un dispositif qui permet que le psychothérapeute, qu’il soit psychologue ou psychiatre de formation universitaire, adapte ses tarifs en fonction de la situation de chacun. Chômeurs, étudiants, salariés, professions libérales, etc, ce sont les patients qui déterminent avec le psychothérapeute le prix des séances, en fonction du rythme de celles-ci et de leurs capacités financières.

 

Non seulement ce dispositif permet à ceux qui le souhaitent de pouvoir entreprendre une psychothérapie jusqu’à son terme mais aussi, il permet d’éviter un gaspillage faramineux de l’argent public en évitant un nombre incalculable de prescriptions d’antidépresseurs et d’anxiolytiques abusives et dans quelques temps, le remboursement superflu de quelques séances de psychothérapie. Car rappelons-le, seul sept séances de psychothérapie pourront être remboursées par la sécurité sociale et ensuite, à savoir les quelques centaines ou milliers de séances nécessaires à la psychothérapie resterons à la charge du patient, soit à des tarifs de plus de 50 euros la séance. Alors, plutôt qu’une mesure démagogique qui nuise à la clinique, il semble davantage souhaitable d’élargir à l’ensemble de la France le dispositif de la Consultation Publique de Psychanalyse. L’expérience mise en place par le docteur Fernando de Amorim il y a plus de trente ans à Paris 9 est aujourd’hui largement concluante. Les derniers chiffres réalisés par les cliniciens du Réseau pour la Psychanalyse à l’Hôpital sont à ce titre édifiants :

 

« La Consultation publique de psychanalyse a assuré plus de 60 127 consultations en 2020. Aucun suicide depuis 1991, date de l’officialisation de notre consultation à l’hôpital Avicenne (AP-HP). » 

 

Ainsi, si vous souhaitez faire une psychothérapie et que vous souhaitez rencontrer un psychologue qui adapte le prix des séances en fonction des possibilités de chacun, vous pouvez consulter la liste des membres cliniciens du Réseau pour la Psychanalyse à l’Hôpital. Si vous cherchez un psychologue à Paris 9, n’hésitez pas à me contacter directement ou à prendre rendez-vous sur Doctolib.