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Comment se débarrasser des idées fixes, à Paris 10e ?

Comment se débarrasser des idées fixes, à Paris 10e 

 

      Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir une pensée que vous n’arrivez à faire taire, qui ne peut quitter votre esprit ?

 

      Au bureau, dans les transports en commun à Paris ou ailleurs, pendant votre séance de sport, lors d’une conversation avec quelqu’un, bref, à n’importe quel moment vous partez dans vos pensées, mais en réalité, ce ne sont pas des pensées mais une seule, qui va vous occuper tout le temps de votre trajet. L’idée fixe varie évidemment en fonction de chacun, pouvant aller de l’analyse d’une scène que nous avons vécue, avec le doigt pointé sur nous, analysant nos moindre faits, gestes et dires, mais elle peut également se présenter sous la forme d’un désir, quelque chose que vous souhaitez obtenir ou faire, et qui ne va plus quitter votre esprit.

 

      N’avez-vous jamais entendu vos parents vous dire un jour, lorsque vous étiez enfant, « eh bien toi on peut dire que t’as les idées fixes ». Si vous avez déjà entendu cela, c’est que vous avez insisté encore et encore auprès de vos parents pour obtenir ce que vous désiriez.

Cependant, ce terme peut être dangereux, car il ne véhicule en aucun cas la négativité qu’il peut engendrer. L’idée fixe de l’enfant voulant absolument la tablette de chocolat avec la petite vache sur l’emballage n’a rien à voir avec l’idée fixe de l’adulte.

 

      En effet, « idées fixes » peut être remplacé par « pensées obsédantes », et là, son caractère sympathique n’est plus qu’un souvenir.

Une fois l’âge adulte arrivé, ce ne sont plus nos parents qui subissent nos idées fixes, mais notre psychisme qui est bel et bien la nouvelle victime.

Nous parlons de victime car à force, ces idées deviennent envahissantes, ne quittant jamais bien longtemps notre esprit, et apparaissant parfois aux moments les moins opportuns. Elles se manifestent généralement après un choc émotionnel, conséquence d’une rupture ou dispute avec une violente altercation (verbale ou physique) par exemple. Les jours qui suivent, votre esprit n’a d’yeux que pour cette scène qu’il ressasse encore et encore. Ainsi, vous trouvez lors de cette rétrospective des répliques, que vous auriez pu sortir à votre interlocuteur, et vous vous en voulez qu’elle ne vous soit pas venue à l’esprit sur le moment. Vous revoyez la scène, encore et encore, en l’analysant et réfléchissant : « qu’est-ce qu’il a voulu dire par la ? on peut interpréter sa phrase de deux manières différentes, peut-être que je ne l’ai pas interprété de la bonne façon », « qu’est ce qui se serait passé si j’avais dit ça au lieu de dire ce que j’ai dit ».

Puis, on pense aux conséquences de cette scène, on imagine ce que cela va changer, comment les choses se passeraient si on recroisait cette personne etc.

Toutes ces questions que nous nous posons nous envahissent à n’importe quel moment. Vous imaginez les conséquences sur votre efficacité au travail si elles arrivent en plein milieu d’une réunion ou d’un travail important ou la concentration est primordiale ? Votre travail sera inévitablement impacté.

 

       Ce qui reste étonnant dans tout cela, c’est que le fait de garder en tête une idée qui nous tiens à cœur, n’est pas à la base négatif, péjoratif ou signe d’un potentiel trouble. Comme dans beaucoup de choses, la fréquence de cet envahissement cérébral va déterminer de l’importance, ou de la dangerosité de celle-ci.

Lorsque notre esprit est sans cesse happé, perturbé par ces idées et pensées, notre bien-être en paye les frais, ainsi que notre santé mentale si les pensées deviennent réellement trop obsédantes.

A long terme, les idées fixes, ou pensées obsédantes nous font nous replier sur nous-mêmes, nous empêchent de bien dormir la nuit, ralentissent considérablement notre temps d’endormissement et, par ricochet, se répercutent sur notre forme psychologique et physique. Pour ceux ayant déjà fait l’expérience de cette pensée obsédante, vous savez qu’une fois que l’idée est nichée dans votre esprit, il devient très compliqué de la faire taire. Conséquence, nous sommes ailleurs, en tête à tête avec cette pensée, qui nous guide, nous contrôle et à la longue, nous épuise.

 

       C’est pour toutes ces raisons qu’il est important de détecter si l’une de nos pensées semble prendre une place disproportionnée en nous, et de comprendre qu’elle devient obsédante et par conséquent dangereuse. Une fois que vous avez pris conscience que votre idée fixe devenait problématique et qu’elle en devient une pensée obsédante, vous allez vous demander comment chasser les idées fixes.

Pour trouver la bonne méthode pour les dissiper, il faut déjà prendre conscience qu’elles démontrent un état émotionnel fragile et/ou instable, et peuvent être la conséquence d’une événement qui vous aura traumatisé sans que vous n’en soyez conscient.

 

       L’efficience de la psychanalyse peut, dans ce genre de situations, se ressentir et permettre à l’individu, à force de travail sur soi, de les placer derrière lui, en les éliminant petit à petit. Comment la psychanalyse peut parvenir à ce résultat ? En utilisant la méthode des libres associations. En effet, les psychanalysants de banlieue parisienne comme partout ailleurs proposent cette méthode à leurs patients, qui consiste à parler ses pensées sans les filtrer. Il va décrire tout ce qui lui vient à l’esprit, sans le juger ou s’autocensurer. Ainsi, il remonte le fleuve de son inconscient, pour finalement arriver à la source, au nœud qui est à l’origine de ces pensées obsédantes. Une fois que ce nœud, l’élément déclencheur, passe de l’inconscient au conscient, il ne peut plus avoir de conséquences ou de répercussion sur l’individu, qui va pouvoir recommencer à vivre normalement, son esprit étant affranchi de toute cela. En effet, ce que nous pensons être le déclencheur des pensées obsédantes (disputes, ruptures etc) ne sont pas à l’origine de celles-ci. Le problème est ailleurs, et provoque des symptômes, qui s’expriment sous la forme de ces idées fixes. C’est pour cela qu’une fois sorti de la cure psychanalytique, le patient ne pourra plus avoir de pensées obsédantes, le problème déclencheur étant maintenant connu, le corps et l’esprit n’auront plus besoin de le manifester au travers de symptômes. Le patient en sera définitivement libéré.

 

Comment se débarrasser des idées fixes, à Paris 10e

 

Claire du Parquet, juillet 2017

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