Je cherche un psychologue à Paris 9 , comment choisir ?

 

La recherche d’un psychologue, à Paris 9 ou ailleurs, peut vite devenir un parcours du combattant.

 

Inspiration analytique, systémique, hypnose, psychodynamique, technique comportementale et cognitive, etc., la multitude des appellations peut facilement porter à confusion : comment y voir clair parmi toutes ces nominations et ainsi, comment choisir un psychologue, à Paris 9 ou ailleurs ?

 

Il est particulièrement difficile de choisir un psychologue sans connaitre les différentes techniques qui orientent leur pratique. D’ailleurs, il semble en exister une infinité. Aussi, choisir un psychologue à Paris 9 ou ailleurs suppose de savoir ce qui distingue ces nominations.

 

Mais comment comparer les différentes techniques utilisées par les psychologues s’il s’en créer chaque jour de nouvelles ?

 

En y regardant de plus près, il est possible de remarquer que cette multiplicité des nominations de psychothérapie recouvre un même procédé actif qui existe depuis la nuit des temps : la suggestion ou l’autosuggestion. Chaman, prêtres, gourou, guérisseur, etc., le pouvoir de la suggestion est reconnu depuis l’antiquité, il repose sur la suggestibilité et sur la possibilité pour le Moi de l’être humain de pouvoir se conditionner.

 

Alors, qu’on l’appelle hypnose, TCC, sophrologie, thérapie brève, neuro-médiation cognitive, ou encore méditation de pleine conscience, les différences qui séparent ces formes de psychothérapies sont infimes au regard de la similarité du procédé qui entre en jeu. Si les routines de suggestion changent indéfiniment, et se nomment donc sans cesse autrement, le procédé actif reste toutefois le même : la suggestion et l’autosuggestion.

 

En dégageant ainsi le procédé psychique qui se décline à l’infini dans la plupart des psychothérapies, il est plus facile de se repérer dans le dédales des psychothérapies. En effet, repérer le principe actif des psychothérapie permet alors de distinguer uniquement deux types de psychothérapie : la psychothérapie basée sur la suggestion et la psychothérapie basée sur la méthode des libres associations.

 

Pour distinguer ces deux méthodes utilisées par les psychologues, à Paris 9 ou ailleurs, il nous faut revenir rapidement à la découverte freudienne de la méthode des libres associations.

 

À la fin du 19^ème siècle, un neurologue viennois du nom de Sigmund Freud pratiquait l’hypnose pour soigner ses patients. S’il se rendait compte que la suggestion pouvait fonctionner remarquablement, il réalisait que les effets d’apaisement ne duraient pas dans le temps et que tous patients n’étaient pas tous sensibles à la suggestion. Non satisfait de ce manque d’efficacité à long terme, Freud découvrit grâce à une certaine Emmy (Études sur l’hystérie) une nouvelle méthode qui allait s’avérer plus efficace à long terme : la méthode des libres associations. En disant chacune des pensées qui lui traversent l’esprit, en associant librement celles-ci sans les retenir ni les censurer, le patient peut alors accéder à un certain nombre de pensées inédites qui lui permettent de réaliser le sens de ses symptômes.

Autrement dit, et ceci constitue un pas essentiel dans la compréhension de la souffrance humaine, les manifestations symptomatiques sont le résultat d’un conflit intérieur, c’est-à-dire l’expression déplacée d’un conflit intrapsychique inconscient. Cette découverte est donc cruciale pour la pratique de la psychothérapie : en dénouant la racine du symptôme grâce à la méthode des libres associations, le patient liquide ce dernier durablement.

 

Grâce à la découverte freudienne, nous pouvons aujourd’hui distinguer deux méthodes de traitement, la psychothérapie basée sur la suggestion et celle basée sur la méthode des libres associations, aussi appelée psychanalyse.

 

La première méthode, la suggestion ou l’autosuggestion, ne vise donc pas à dénouer la racine du symptôme, elle vise au contraire à  le résorber en le conditionnant, soit par exemple en pensant à des choses positives pour éviter de penser au négatif. Tantôt sous la forme de suggestions de la part de psychothérapeute, tantôt dans la mise en place de routines d’autosuggestions, le conditionnement opère à la manière d’un évitement des pensées négatives, par exemple en focalisant l’attention sur des taches particulières ou sur des pensées positives. Mais qu’il s’agisse de faire usage de l’auto persuasion ou qu’il s’agisse d’éviter les pensées négative en concentrant ailleurs son attention, les effets thérapeutique de la suggestion et de l’autosuggestion sont donc limité dans l’espace et le temps. Et pour cause, dans la mesure où la racine du symptôme est systématiquement évitée, l’expression du mal-être se déplace tantôt à travers un autre symptôme, soit le symptôme initial finit par revenir.

 

En revanche, la seconde méthode, la méthode des libres associations, consiste à liquider les symptômes en dénouant le conflit qui les sous-tend. Elle vise donc à affronter le mal-être intérieur plutôt qu’à l’éviter. Cette méthode est donc plus difficile à appliquer que les techniques de suggestion – il est évidemment plus simple d’éviter ce qui dérange plutôt que de l’affronter – mais le résultat est incomparable à long terme. En liquidant le conflit intérieur qui se manifeste dans ses symptômes, le patient construit un rapport apaisé à lui-même.

 

Ainsi, le repérage de ces deux procédés actifs permet de mieux s’y retrouver pour choisir un psychologue, à Paris 9 ou ailleurs. Pour affiner cette réponse, nous tenterons de développer dans un autre article une autre question qui nous a été posée récemment : comment choisir un psychologue formé à la psychanalyse ?