À Paris ou ailleurs, une psychothérapie permet de se soigner grâce à la thérapie par la parole. Mais comme nous allons le voir, il ne s’agit pas de n’importe quelle parole. En effet, s’il est possible de se rendre compte que parler peut faire du bien (à un proche, à un prêtre, à un médecin et pourquoi pas avec un psychologue ou avec un psychiatre), cette forme de parole qui soulage n’est pas à confondre avec la parole mise en jeu dans le cadre d’une psychothérapie et d’une psychanalyse, soit avec une parole qui soigne.
Nous devons à Sigmund Freud d’avoir découvert que la plupart des symptômes humains constituent des nœuds de paroles en souffrances, soit des formes d’expressions malheureuses de ce qui ne se dit par la parole. La cure par la parole consiste ainsi à faire advenir cette parole en souffrance, à l’accoucher.
Pour libérer cette parole inédite, voir interdite, il fallait une méthode que Freud à découvert avec sa célèbre patiente, Emmy : la méthode des libres associations.
Là où nous parlons la plupart du temps en faisant attention à ce que nous disons, là où nous censurons nos pensées en écartant celles que nous jugeons inutiles, honteuses, voir insupportables, la méthode des libres associations consiste au contraire à dire à voix haute chacune des pensées qui traversent l’esprit, sans les juger et sans les censurer.
En respectant le contrat de la cure, le patient va petit à petit déchiffrer le message en souffrance dans son symptôme, il va libérer cette part de vérité qui, de n’être assumée par la parole, se répète sans arrêt dans ses manifestations symptomatique.
Une thérapie par la parole n’est donc pas un échange ou une discussion, ce n’est pas non plus un ensemble de conseils et ou d’exercices à appliquer religieusement, c’est un travail sérieux qui se caractérise par le respect strict de la méthode des libres associations.
Pour veiller au respect de la méthode, le psychanalyste, qu’il soit psychologue ou psychiatre de formation, opère avec un certain nombre de techniques. Ces techniques ont pour fonction de permettre le travail des libres associations : elles visent à ce que le patient ou le psychanalysant puisse déchiffrer le message qui est en souffrance dans son symptôme.
Tel un accouchement suscité par l’écoute bienveillante du psychanalyste, le respect des libres associations permet à celui ou à celle qui le désir de se débarrasser de ses symptômes afin de devenir sujet, responsable de son désir et de son existence.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur la psychothérapie et sur la psychanalyse ou encore si vous êtes à Paris ou en région parisienne et que vous souhaitez commencer ce voyage inédit que permet la parole bien dite, n’hésitez pas à me contacter directement.