Soigner les troubles anxieux avec un psychologue en ligne à Paris pendant le confinement lié au coronavirus

Soigner les troubles anxieux pendant le confinement avec un psychologue

     Depuis quelques semaines, l’épidémie du coronavirus bouleverse le monde entier. Nous l’avons déjà souligné dans un article sur le stress et l’angoisse, cette période de confinement généralisé peut réveiller un certain nombre de symptômes psychiques parmi lesquels les troubles anxieux sont particulièrement représentés. 

Si ce terme de « trouble anxieux » est discutable dans la mesure où il participe de la dérive du champ médico-social, soit de cette tendance névrotique obsessionnelle à remettre en doute les théories qui fonctionnent, il a le mérite d’éclairer la dimension pathologique du symptôme : les troubles anxieux se spécifient d’être excessif et durable. 

Par exemple, l’épidémie du coronavirus n’est pas sans provoquer une certaine angoisse qui, telle un signal, nous invite à suivre les mesures de sécurité pour éviter de tomber malade ou de contaminer les autres. De même, les difficultés professionnelles engendrées par le confinement peuvent tout autant réveiller l’angoisse et le stress qui, encore une fois comme un signal, peut nous aider à mobiliser notre organisme pour se réorganiser et pour créer de nouvelles solutions. 

Mais à la différence de ce signal qui permet à l’organisme humain de se mobiliser pour danser avec le réel - l’expression est de Fernando de Amorim -, Freud a révélé que l’angoisse pouvait également être le signal d’un danger qui viendrait de l’intérieur, soit de notre vie intrapsychique. 

C’est cette angoisse liée à nos fantasmes inconscients qui se représente dans nos symptômes, notamment dans les troubles anxieux. 

Freud l’a très tôt remarqué, cette dimension excessive et répétitive qui se manifeste dans le symptôme est précisément ce qui caractérise la lutte contre le désir inconscient. C’est cette caractéristique pathologique (l’excès et la répétition) qui se repère dans les troubles anxieux, qu’ils soient répertoriés :

1)    Dans la classification européenne actuelle (CIM 10) 

-       Phobie spécifique

-       Trouble d’anxiété sociale

-       Trouble anxieux, généralisé 

-       Trouble panique avec ou sans agoraphobie

-       État de stress post-traumatique 

-       Trouble obsessionnel compulsif 

2)    Dans la classification actuelle nord-américaine (DSM-5) 

-       Troubles obsessionnels compulsifs, autres troubles associés

-       Troubles anxieux

-       Troubles associés au stress et aux traumatismes

Si nombreux de ces symptômes sont caractéristiques de la névrose obsessionnelle, cette façon de classer les phénomènes symptomatiques témoigne également de la prépondérance du fonctionnement obsessionnel chez les psychologues et les psychiatres. Cette tendance névrotique à faire des listes et à isoler psychiquement (ici les différents symptômes) y côtoie l’erreur de raisonnement qui consiste à croire que les troubles anxieux se soignent par des médicaments ou des thérapies brèves. 

Or ce n’est pas parce que les traitements médicamenteux ou les techniques suggestives (TCC, Sophrologie, relaxation, hypnose…) peuvent avoir un effet à court terme sur les troubles anxieux qu’ils les soignent. 

Bien au contraire, en tant que le symptôme est l’expression d’un conflit inconscient, toute technique qui ne prend pas en considération la cause psychique du trouble anxieux ne peut le résoudre véritablement : il ne fait que retarder le soin et il arrive même que le traitement devienne lui-même le symptôme (addiction aux médicaments, création de nouveaux rituels obsessionnels à respecter scrupuleusement tous les jours…)  

Cette confusion dans le champ médico-sociale entre la résolution du symptôme et son déplacement est lourde de conséquences, tant pour celles et ceux qui souffrent de troubles anxieux que pour la sécurité sociale. Nous l’avons déjà développé dans un article sur la dérive du champ médico-psychologique, dans des publications récentes et nous le reprendrons ultérieurement car l’influence de ces politiques de l’autruche sont, en cette période de crise sanitaire et écologique, plus que jamais d’actualité. 

Pour conclure, les symptômes psychiques se soignent en dévoilant par la parole le conflit intrapsychique qui les sous-tend, soit grâce à la méthode des libres associations. 

C’est donc en rencontrant un psychanalyste, qu’il soit psychologue ou psychiatre de formation, que celles et ceux qui souffrent de leurs troubles anxieux pourront soigner ces derniers. 

A l’heure du confinement lié au coronavirus et pour celles et ceux qui ne peuvent rencontrer un psychanalyste pour différentes raisons, il est heureusement possible de commencer une psychothérapie en ligne avec un psychanalyste, à Paris ou ailleurs. Pour celles et ceux qui souhaitent trouver un psychologue en ligne à Paris, n’hésitez pas à me contacter directement par téléphone. 

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